Le Fil | Un patrimoine insoupçonné

Article paru le 26 avril 2019 par Matthieu Dessureault


Les bâtiments agricoles de l’île d’Orléans sont scrutés à la loupe par des étudiants de l’École d’architecture

Chaque jour, des résidents et des touristes passent devant sans les voir. Témoins d’une époque révolue, ils sont là, pourtant. Les bâtiments agricoles de l’île d’Orléans, jadis utilisés pour entreposer des équipements de ferme ou loger du bétail, ne demandent qu’à sortir de l’ombre et à dévoiler leurs secrets. C’est maintenant chose faite grâce à des étudiants en architecture, qui ont analysé leurs particularités. Le résultat de leur travail – six maquettes avec affiches – sera exposé sur la passerelle du Musée de la civilisation du 29 avril au 5 mai. Ce projet a été réalisé à l’invitation de la MRC de l’Île d’Orléans et d’un résident, Arthur Plumpton, dans le cadre du cours d’architecture vernaculaire du professeur André Casault.

Grange située au 1897, chemin Royal à Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans. Photo: André Casault

L’architecture vernaculaire, pour rappel, est un type d’architecture propre à une région. D’un lieu à l’autre, elle fait appel à d’anciennes techniques de construction et à des matériaux disponibles sur place. «Le cours d’architecture vernaculaire vise à montrer aux étudiants la diversité des formes d’habitats qui dépendent des territoires et des cultures. Partout sur la planète, on trouve une diversité extraordinaire, menacée par la mondialisation et la société de consommation, qui tendent à égaliser les choses», souligne le professeur Casault.

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