Le Fil | Catherine Dubois, architecte transfrontalière

Article paru dans LeFil, Volume 51, numéro 12 | 26 novembre 2015


De Québec à la France en passant par l’île de La Réunion, cette postdoctorante veut rapprocher l’architecture et l’urbanisme pour mieux adapter la ville aux changements climatiques

Par Rachel Hussherr Faisant fi des frontières géographiques, universitaires et professionnelles, Catherine Dubois sort sans cesse des sentiers battus. Son audace a d’ailleurs été saluée par le prix 2015 de la meilleure thèse en cotutelle France-Québec, décerné par l’Association francophone pour le savoir.

Après avoir obtenu sa maîtrise en architecture à l’Université Laval en 2006, Catherine Dubois déniche un emploi à l’île de La Réunion. Quatre ans plus tard, elle choisit pourtant de reprendre ses études à l’Université Laval. Ce n’est pas sa vie là-bas, qu’elle appréciait, qui a poussé cette Québécoise à revenir au pays, mais plutôt le besoin de passer au-delà des barrières imposées par la réalité de son métier. «Dans le milieu professionnel, les contraintes de temps et de budget sont si serrées qu’on rend un projet alors qu’on sait d’entrée de jeu qu’il pourrait être meilleur, déplore la chercheuse. J’ai eu cette volonté de dire: moi, je refuse ce système, j’ai envie de changer les choses».

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Catherine Dubois

«Le doctorat en cotutelle avec l’Université de Toulouse m’a permis de m’ouvrir à différents points de vue dans différents pays, tout en restant ancrée à Québec», souligne Catherine Dubois. Photo: Catherine Dubois