Le Fil | Un vibrant laboratoire d’expérimentation

Article paru dans le Fil le 4 mai 2017 par Yvon Larose


Durant la session d’hiver, des étudiants à la maîtrise ont imaginé six versions de ce que pourrait être l’école d’architecture du 21e siècle

Le Centre de recherche clinique et évaluative en oncologie (CRCEO) est un centre de recherche médicale du Vieux-Québec rattaché à l’Hôtel-Dieu de Québec. Dans le contexte de la fermeture de l’Hôtel-Dieu, ce bâtiment verra ses services relocalisés à l’hôpital de l’Enfant-Jésus. L’architecte et professeur Jacques Plante croit qu’il y a là une occasion à saisir pour l’École d’architecture.

«L’École est depuis longtemps à l’étroit au Vieux-Séminaire, explique-t-il. Ce bâtiment ne répond plus vraiment à nos besoins en termes d’espace et de polyvalence. L’enseignement de l’architecture a beaucoup évolué avec le numérique. Il n’est pas évident d’y aménager des laboratoires modernes ou des ateliers mutidisciplinaires. Enfin, l’effectif étudiant a connu une forte croissance ces dernières années. Pour toutes ces raisons, mes étudiants et moi avons analysé, cet hiver, la possibilité de transformer le CRCEO en une école d’architecture moderne capable d’accueillir 500 personnes.»

Douze étudiants à la maîtrise en architecture ont travaillé sur ce bâtiment lors de l’atelier-laboratoire Construction et design. Pour Jacques Plante, le CRCEO est un édifice «formidable». «Il a cinq niveaux et il donne sur trois rues et un passage piétonnier, dit-il. Il y a donc des fenêtres sur les quatre côtés, ce qui est extraordinaire pour l’ensoleillement.» Le professeur voit à cet endroit la possibilité d’un pavillon universitaire identitaire exemplaire, implanté au milieu des réalités urbaines, un bâtiment qui représente de façon novatrice l’utilisation et l’organisation de l’espace et qui constitue un signal urbain incontournable. «J’ai toujours cru, affirme-t-il, qu’une école d’architecture devait consister en un vivant et vibrant laboratoire d’expérimentation architecturale et technologique. Mes étudiants avaient donc comme défi d’imaginer un milieu de vie, d’apprentissage, de recherche, de création, de démonstration et de diffusion. Chacune des six équipes a relevé ce défi avec brio. Elles ont réalisé des projets exceptionnels de très grande qualité.» […]

Dans le projet de Pascale Lacroix et Josianne Ouellet-Daudelin, la résille en façade crée différentes ambiances par le passage de la lumière dans les ouvertures variables. Illustration de Pascale Lacroix et Josianne Ouellet-Daudelin

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