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ULaval nouvelles | Deux ateliers de formation avec des architectes de renom à l’École d’architecture
7 octobre 2015
AMÉNAGEMENT. Quoi de plus banal qu’une rue de banlieue ou qu’un vaste stationnement? Des étudiants à la maîtrise en design urbain de l’Université Laval ont eu la mission de révéler le potentiel de ces endroits à l’aide d’installations urbaines, une façon de rendre l’ordinaire un peu moins terne.
Par Jean-Manuel Téotonio
Publié le 07 octobre 2015
Cinq équipes composées d’étudiants à la maîtrise de l’Atelier/Laboratoire de Design urbain de l’École d’architecture ont participé au concours «Révéler l’ordinaire». Leur mandat: redonner un peu de panache grâce à une micro-intervention à un endroit que les passants ne remarquent pratiquement plus en raison de sa banalité.
«C’est une installation modeste, relativement temporaire, voir éphémère, à un endroit stratégique et dans certains lieux de la ville pour révéler un potentiel autre que ce à quoi l’espace est dévolu», explique l’architecte Geneviève Vachon, professeure à l’école d’architecture de l’Université Laval.
Ainsi, à titre d’exemple, une équipe a investi un vaste stationnement pour y installer un pouf, incitant les passants à prendre une pause tout en mettant un peu de couleur à ce grand «désert urbain». Une autre a décidé de travailler à une halte routière, un endroit dont la banalité écrase souvent le «magnifique» du lieu, souligne Mme Vachon. Des étudiants ont tenté de mettre un peu de vie sur une rue de banlieue des plus banales alors que certains ont choisi d’installer de simples chaises dans une rue du quartier Saint-Jean-Baptiste, permettant aux passants de s’installer confortablement à un endroit qui faisait partie de leur quotidien et qu’ils ne remarquaient peut-être même plus.
Autant de façons d’inciter le passant habitué à regarder par terre et à passer son chemin à lever la tête.
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Le projet «Flânage autorisé» a pris place dans le quartier Saint-Jean-Baptiste.
Le projet «Zone grise» a remporté le premier prix du jury.
Le projet «En flagrant délire», qui s’est mérité le deuxième prix, visait à donner un peu de couleur à un pont.
Dans le projet «Pouf!», les passants étaient invités à prendre une pause sur un pouf.
Des étudiants ont trouvé une façon originale d’attirer l’attention des conducteurs vers le parc de l’Anse, à Boischatel.